Le coaching essentiel

pour soi-même et pour les autres

Dans ce monde où la compétition, la performance et l’efficacité ont pris le pas sur d’autres valeurs, les champions sont devenus des modèles. Dans le domaine sportif les entraîneurs (“coach” en anglais) ont pris une importance considérable. Du coup, les entreprises ont adopté le même principe au niveau des cadres et managers. Les résultats sont tels que cette fonction se répand dans la plupart des secteurs d’activité. De plus, le rôle des “coaches” dépasse de plus en plus le domaine strictement professionnel, tant il est vrai qu’un bien-être global facilite le succès. Il est évident qu’un collaborateur est plus efficace et rentable quand son esprit est libre et disponible, qu’il est bien dans sa peau à tous points de vue.

henry arnaudy

Le développement personnel, qui pouvait dans le temps être considéré comme une activité d’ordre privé, tend à devenir un facteur de réussite sociale.

Cette forme moderne de relation s’impose d’elle-même dans une civilisation où se sont perdues certaines coutumes relationnelles entre les êtres qui palliaient l’isolement social. Le “coach” prend la suite logique des personnes qui accompagnaient leurs semblables dans leur parcours de vie.

Ce rôle de motivateur était tenu de façon variée par des personnes auxquelles on pouvait se confier et auxquelles on reconnaissait des qualités d’écoute et de conseil. Ce pouvait être un confident éclairé, un sage, un allié de bon sens et d’expérience (un ami psychologue, un ancien professeur ou un grand-père philosophe par exemple). Ce pouvait être un soutien, un thérapeute, un modèle, un guide, un repère. Chacun à sa façon, maîtres d’apprentissage, religieux et médecins, ont longtemps occupé un rôle de dynamiseur et de médiateur. Par ailleurs, guérisseurs et voyants ou même encore le fou du roi pouvaient être des révélateurs, des miroirs, des témoins impartiaux, des éclaireurs.

Malgré les multiples dérives, erreurs et aberrations qui ne manquent pas de se glisser dans toutes les activités humaines, le principe semble appartenir à l’ordre naturel des individus en société.

 

De façon paradoxale, la population et les activités humaines augmentent en même temps que la complexité relationnelle et la solitude individuelle.  A cela s’ajoute un autre paradoxe, c’est que l’augmentation du confort, des commodités et  protections de toutes sortes, génère un état de moindre résistance aux peurs, une plus grande vulnérabilité.

La tendance actuelle  pour le “coaching” est à mon sens une transition, annonce d’une pratique qui va entrer dans les mœurs du 21ème siècle. Diverses formes d’accompagnement apparaîtront vraisemblablement avec une grande variété.

 

Aujourd’hui, un coach, tel que nous l’entendons, est en principe un professionnel de la communication thérapeutique et de la relation d’aide. Il est parfois spécialisé dans certains domaines, mais le plus souvent son rôle d’accompagnateur est éclectique et s’exerce dans la plupart des sujets.

 

Respectueux des valeurs et particularités de chacun, cet éclaireur intime dévoué à l’épanouissement et au succès de son client, apporte son expérience non pas pour conseiller, mais plutôt pour orienter et générer un auto-dépassement des épreuves et difficultés. Mieux qu’une aide ponctuelle, il contribue à une action de formation pour des changements évolutifs. Une formation individuelle pour apprendre à se connaître et à contrôler, dominer et vaincre ses peurs.

 

H.Arnaudy

(extrait du livre LE COACHING ESSENTIEL)

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